Le Maroc se dote d’une police de l’environnement

Le Maroc a mis en place une première unité de police de l’environnement, qui aura notamment pour mission de « lutter contre les infractions environnementales », a-t-on appris de source officielle.

La première promotion des inspecteurs de la police de l’environnement, composée de 40 membres, a été installée jeudi à Rabat », a rapporté l’agence de presse officielle MAP.

Equipés de véhicules de couleurs noire et verte, siglés en arabe et en français « police de l’environnement », ces inspecteurs procéderont à des contrôles dans les décharges, les stations d’épuration des eaux usées ainsi que dans le transport des déchets dangereux, selon la MAP.

En collaboration avec la police, la gendarmerie et le ministère de la Justice, ils devront « constater les différentes infractions environnementales, notamment (…) celles liées à la pollution atmosphérique, procéder aux études d’impact avant la réalisation des projets » ou s’assurer de leur conformité aux normes en vigueur.

Le Maroc, qui a accueilli en novembre 2016 la Conférence internationale sur le climat COP22, se veut « l’un des pays les plus avancés » en matière de protection de l’environnement et de développement durable.

Un tel épisode n’empêche malheureusement pas que les pays du sud de la Méditerranée soient soumis comme les autres à un lent mais certain réchauffement climatique. «Ce que l’on observe, c’est que l’air chaud qui vient des tropiques influence de plus en plus longtemps le bassin méditerranéen», précise encore le spécialiste, et cela doit agir aussi sur l’Atlas. Les modèles climatiques sont pour le moment incapables de dire quelles seront les conséquences précises sur cette région. S’il est probable que certaines zones de l’Afrique du Nord pourront connaître à l’avenir une hausse des précipitations, d’autres souffriront en revanche d’une désertification encore plus forte.