La rupture du jeûne du Ramadan et la santé


Les usagers pratiquant le jeûne de l’aube au coucher du soleil sont invités à respecter quelques recommandations pour réduire au maximum les risques liés à la santé. Les journées étant plus longues et plus chaudes en cette saison estivale, chacun doit, avant tout, impérativement s’hydrater et s’alimenter correctement au cours de la période de rupture du jeûne.

Les dangers des dîners hypercaloriques à la rupture du jeûne

Il vaut mieux privilégier une alimentation saine lors de la rupture du jeûne et ne pas se jeter sur les pâtisseries et sucreries qui, même en grande quantité, ne combleront pas la faim et perturberont l’organisme.
La rupture du jeûne ne doit pas être synonyme de repas trop copieux. Non seulement un repas abondant perturberait l’organisme, mais en plus cela pourrait favoriser les troubles du sommeil.

En plus du fait que l’on surcharge le tube digestif en protéines animales qui peuvent perturber le sommeil, surtout l’endormissement, s’ajoutent toujours en guise de dessert de nombreuses sucreries : viennoiseries, cornes de gazelle, gâteaux hypersucrés. A plusieurs reprises, nous avons pu calculer la consommation de 3000 à 4000 calories, ce qui est manifestement excessif et même dangereux pour la santé.

Ces calories transformées en gras sont mises en réserve d’abord dans le foie, puis dans les seins chez les femmes, le bassin autour de la prostate chez les hommes. En trop grand nombre, elles constituent la pathologie hépatique la plus fréquente aujourd’hui : la stéatose hépatique, autrement dit le ”foie gras” responsable de fatigue chronique avec toutes les autres conséquences des déficits immunitaires


Conseils nutritionnels lors de la rupture du jeûne

Nous vous conseillons de faire un «vrai» repas immédiatement à la rupture du jeûne, constitué:

– de féculents (semoule, riz, pâtes, pomme de terre, blé…) qui permet ainsi de reconstituer les réserves glucidiques et énergétiques,

– d’une viande peu grasse ou de poisson,

– des légumes crus ou cuits et d’un fruit cru.

Ce repas apportera ainsi tout ce dont vous avez besoin ainsi que des vitamines, minéraux et fibres qui aide à réguler le transit intestinal.

Attention, ce repas ne doit toutefois pas être non plus trop conséquent, au risque de provoquer des inconforts digestifs (ballonnements, douleurs, flatulences). N’ayez donc pas la main trop lourde sur votre portion !

L’hydratation se poursuivra sans la moindre goutte de coca-cola ou soda (qu’il soit light ou pas, car leurs méfaits sont les mêmes) comme nous le voyons trop souvent, mais sous forme de tisanes de thé, thym, romarin ou le soir de kinkeliba ou d’eau de qualité filtrée si nécessaire à l’osmose inverse.

En matière de santé individuelle et collective, il est actuellement établi que l’idéal est dans l’apport alimentaire de 80% de végétaux et 20% de produits animaux, pas seulement un mois par an, mais de manière régulière tout au long de l’année. C’est le meilleur moyen de maintenir les meilleures défenses immunitaires.